Ensorceler ou jeter un sort
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 Chapitre 2

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Steffy J. Parker

Steffy J. Parker

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MessageSujet: Chapitre 2    Chapitre 2  Icon_minitimeJeu 21 Mar - 8:23

Lorsque je me réveillai, mon corps tout entier était engourdi et légèrement douloureux par endroit. Je voulus ouvrir les yeux mais n'y parvins pas. J'étais tellement fatiguée que je n'avais qu'un seul souhait, celui de me rendormir. Cependant, quelque chose que je n'arrivais pas à assimiler m'en empêchait.

Je savais que je devais ouvrir les yeux, que je devais me reconnecter avec la réalité. Mon subconscient me criait de le faire. Alors, avec la plus grande des volontés, je les ouvris.

Je battis des paupières à plusieurs reprises afin de m'adaptait à la pénombre de l'endroit où je me trouvais. Après un moment, je me rendis compte que je ne voyais rien ; la pièce était plongée dans le noir total.

J'inspirai profondément par le nez. Ma bouche était sèche ; j'avais soif et me sentais quelque peu nauséeuse. Je voulus mettre l'une de mes mains sur ma bouche afin d'ôter quelque chose qui me gênait. C'est alors que je m'aperçus que je ne pouvais pas le faire, que je n'arrivais pas à bouger mes bras. Je commençai à paniquer. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. Pourquoi n'y arrivais-je pas ? J'avais le besoin irrémédiable de crier, qu'on me vienne en aide. Mais une nouvelle fois, j'en fus incapable. Mes cris furent étouffés par ce qui était sur ma bouche. Il n'en fallut pas plus pour que je comprenne que j'avais été bâillonnée.

Oh mon Dieu ! Où me trouvais-je ? Que m'avait-on fait ?

Et puis petit à petit des images affluèrent à ma mémoire et l'évidence me frappa de plein fouet : on m'avait kidnappé !

Je voulais fuir. Il fallait absolument que je m'échappe, que ce cauchemar cesse.

Je sanglotai et tremblai de peur. Depuis combien de temps me trouvais-je ici et où étais-je exactement ?

Je m'agitai de plus en plus. Maintenant que j'étais lucide, je me rendis compte que non seulement mes bras étaient liés derrière mon dos, mais que mes jambes l'étaient également.

J'étais posée sur mon flanc gauche, les bras et les chevilles ligotés. Je savais pertinemment qu'attachée ainsi je n'allais pas pouvoir aller bien loin. Comment allais-je faire pour m'en sortir ? Je ne voyais, pour le moment, aucune issue possible.

Bella, tu es une fille intelligente. Calme-toi et réfléchis, me disais-je afin d'éviter l'hystérie qui m'envahissait petit à petit.

J'inspirai profondément par le nez et fermai les yeux.

C'est ça Bella, respire et garde ton sang froid.

Malgré mes encouragements internes, un sanglot étouffé sortit de ma bouche. Ce fut à ce moment-là que je sentis une main frôler ma joue. Je sursautai et essayai de reculer, en vain.

« Cesse de t'agiter. », me fit une voix de velours que je reconnus instantanément. « Je ne te veux aucun mal. »

Ses mots se voulaient rassurants. Pourtant la panique m'envahit un peu plus. Je me tortillai désespérément afin de mettre une certaine distance entre nous. Mais bien vite, ma respiration devint erratique. Ceci dû à mon effort inutile et à mon affolement. Je commençai à étouffer. Le bâillon que j'avais sur ma bouche m'empêchait de respirer convenablement.

« Je t'ai dit de rester calme. », me dit-il d'une voix plus ferme.

Je sentis une nouvelle fois sa main qui se posa, cette fois-ci, sur mes cheveux.

« Chut, ma belle. », me murmura-t-il près de mon oreille. « Je te propose quelque chose. Je t'enlève le bâillon de ta bouche si tu me promets de ne pas crier. » fit-il tout en continuant à me caresser les cheveux.

Je clignai une nouvelle fois des yeux afin de voir où il se trouvait. Malheureusement pour moi, la pénombre m'empêchait toujours de distinguer quoi que ce soit.

« Est-ce bien compris ? », me demanda-t-il tout en me tenant fermement par les cheveux. « Hoche la tête si tu as compris. »

Sans hésiter, je secouai la tête. Je voulais de toute urgence qu'il me l'enlève. Je voulais reprendre mon souffle, je ne pensais qu'à ça.

« Très bien. »

Il s'approcha un peu plus de moi. Je pouvais sentir son poids se déplacer vers l'endroit où je me trouvais. Ses mains vinrent se placer derrière ma tête et lentement il me l'enleva.

A peine avais-je retrouvé l'usage de la parole que je me mis à crier. Je savais que je n'aurais pas dû faire ça mais ce fut plus fort que moi. Je devais tenter le tout pour le tout malgré les conséquences que pouvaient engendrer mon acte irréfléchi.

Je sentis une douleur vive sur mon visage ; il m'avait giflé et cela m'arrêta net.

« Je t'avais dit de ne pas crier », dit-il avec colère. « Si tu recommences, je vais te punir… sévèrement. Est-ce que c'est clair ? Réponds-moi ! », cria-t-il en tirant plus fort sur mes cheveux.

« Je… Oui. », réussis-je à dire malgré ma bouche asséchée et la douleur que je ressentais au cuir chevelu.

« Bien. », dit-il en me relâchant enfin. « Je reviens dans un moment. Sois sage. »

Je le sentis se lever et l'entendis des bruits de pas résonner dans la pièce.

Après quelques secondes, je vis un filet de lumière venant d'une pièce voisine.

Que faisait-il ?

Il était sûrement à la recherche de quelque chose pour me frapper, pour me punir.

Je l'entendis s'affairer et perçus le bruit de l'eau courante. Il ouvrit un peu plus la porte, et je pus ainsi dinstinguer sa silhouette dans l'embrasure de celle-ci. Il resta un moment à m'observer et finalement se décida à s'approcher de moi. Je fermai les yeux très forts comme s'il m'était possible en faisant cela de chasser la vision de cet homme qui se trouvait à côté de moi.

Je sentis ses mains s'agiter derrière mon dos. Il dénoua les liens, frotta doucement mes poignets et y déposa un baiser sur chacun d'entre eux. Dégoûtée par son contact, je les ramenai vivement sur mon ventre. Je ne voulais pas qu'il me touche.

« Ne refais jamais ça ! T'entends ? Tu vas devoir appendre à être plus docile si tu ne veux pas avoir de problèmes ! », fit-il sèchement, ses lèvres tout contre ma joue.

Je déglutis péniblement et préférai ne pas rétorquer même si j'en mourais d'envie.

Ensuite, l'une de ses mains glissa sur ma jambe et trouva mes chevilles. Il renouvela ce qu'il avait fait avec mes poignets.

Une fois libérée, l'envie de bouger était forte mais mes articulations me firent mal.

« Je vais t'aider à te lever. », me dit-il tendrement.

« Non ! », répondis-je presqu'en criant. « Je pense que je peux me débrouiller toute seule », me dépêchai-je d'ajouter, en essayant de modérer ma panique.

Il ne m'écouta pas et me porta telle une mariée. Je me surpris à ne pas m'agiter. Il fallait dire que j'avais peur de voir comment il réagirait si je le faisais.

Je levai les yeux vers lui mais ne vis rien d'autres que ses iris qui brillaient dans la faible lumière provenant de la pièce voisine.

« Ne me regarde pas. Mets ta tête contre mon torse et ferme les yeux. », m'ordonna-t-il.

Je m'exécutai et posai ma tête tout contre sa poitrine. Je tentai tant bien que mal de me tenir tranquille, me mordant la lèvre inférieure afin de contenir les sanglots qui menaçaient de s'échapper de ma gorge. Cependant quelque chose d'humide coula le long de mes joues : des larmes. Des larmes silencieuses que je n'avais pas réussies à contenir et qui montraient bien l'état dans lequel je me trouvais.

Lorsque nous arrivâmes dans la pièce voisine, il me déposa délicatement sur le sol. Mes jambes manquèrent de se dérober sous moi, mais avant que cela n'arrive, il me retint fermement par les hanches.

« Je vais t'aider à te déshabiller et tu vas prendre un bain. »

Il allait faire quoi ?

Mortifiée, je restai figée et attendis dans la crainte. Je sursautai lorsque je sentis ses mains le long des mes cuisses, s'y attardant quelques instants. Après quoi, il trouva la fermeture éclair de ma jupe et la descendis lentement jusqu'à ce que celle-ci se retrouve au sol. Puis bien trop vite, ses mains reprirent leurs caresses incessantes.

« Tu as la peau si douce. », souffla-t-il à mon oreille.

Je me mordis encore plus durement la lèvre jusqu'à sentir le goût du sang et fermai les yeux.

Ses mains passèrent sur le devant de mon chemisier et commencèrent à en défaire les boutons. Il prit tout son temps pour les ôter. Pourtant, je n'avais qu'une hâte, qu'il termine cette torture, même si je savais pertinemment que ce n'était que le début. Dieu seul savait ce qu'il avait prévu et combien de temps cela prendrait avant qu'il ne se lasse de moi.

Il ouvrit les pans de mon chemisier, révélant ainsi mon soutien gorge blanc en dentelle puis ôta mon chemiser entièrement.

Il passa une main à l'intérieur de mon soutien gorge et commença à titiller la pointe de mon sein. Je cessai de respirer et serrai les dents pour ne pas hurler.

Il continua ainsi quelques secondes ou minutes. Je ne savais pas exactement combien de temps mais cela me semblait interminable.

Son souffle était de plus en plus saccadé contre mon cou. Il appuya son bassin contre mes fesses ce qui me permit de sentir clairement son érection.

« Sens-tu ce que tu fais pour moi ? J'ai tellement envie de toi. », dit-il d'une voix rauque.

Je commençai sérieusement à me sentir défaillir. Mes jambes avaient de plus en plus de mal à me soutenir.

Après s'être frotté contre moi, il déposa plusieurs baisers humides le long de mon cou tout en dégrafant mon soutien gorge qu'il huma et déposa au sol avec le reste de mes vêtements. Il prit mes seins fermement et les caressa. Je sentis la pointe de ceux-ci se durcirent. Et à ce moment précis, je haïssais mon corps pour me trahir de la sorte. Je ne voulais pas que cet homme pense que ses caresses me faisaient du bien.

Puis l'une de ses mains descendit de ma poitrine vers mon ventre et alla plus bas encore. Lorsque le bout de ses doigts plongea sous l'élastique de ma culotte, je me crispai.

Il caressa mes poils pubiens et se dirigea vers les plis de mon intimité. Il y glissa un doigt, et je fus choquée lorsque je m'entendis gémir de plaisir.

Je le sentis sourire contre ma joue.

« Tu aimes lorsque je te touche ainsi, mon cœur ? »

Ma vision commença à se brouiller. Malgré la vapeur qui envahissait l'endroit, je frissonnai.

Son index et son majeur trouvèrent mon clitoris et firent des cercles appuyés sur celui-ci.

Je gémis encore et serrai mes cuisses afin de capturer cette sensation intense. Je savais que je n'aurais pas dû ressentir cela. J'aurais dû avoir honte mais c'était comme si quelqu'un d'autre avait pris possession de mon corps.

Il embrassa ma joue pendant que ses deux doigts vinrent me pénétrer brusquement. Je me cambrai et mis ma main sur la sienne afin de l'encourager à continuer.

Il rit.

« Tu sais que je pourrais te donner bien plus ? », dit-il tout en continuant ses attouchements.

J'étais dans un état second. Mon esprit avait complètement quitté mon corps. Je ne maîtrisais plus rien. Il pouvait me dire ce qu'il voulait, je ne pensais qu'à ses doigts qui allaient et venaient dans mon vagin.

« Si tu savais depuis combien de temps j'attends ce moment. T'avoir ainsi à ma merci. »

Je gémis et haletai de plus belle sentant les muscles de mon ventre se contracter. Je ne savais pas ce qui m'arrivait. Je savais juste que la sensation était telle que je ne voulais pas que ça s'arrête.

« Oui, c'est ça ma belle, laisse-toi aller. »

Et c'est ce que je fis. Je me laissai aller et fis abstraction de tout le reste.

« Jouis pour moi. »

Je le sentis se frotter contre moi alors qu'il continuait à me faire du bien.

« Oh Bella. », gémit-il tout contre mon cou.

Bella ?

Je sortis d'un coup de ma transe. Mon prénom sortant de sa bouche fut comme un électrochoc et brisa la bulle dans laquelle je me trouvais.

Je ne comprenais pas. D'où me connaissait-il ?

Je voulais le voir. Voir qui était cet homme qui semblait me connaître. Alors je me retournai vivement pour lui faire face mais ma vision devint floue. Je n'arrivai pas à distinguer son visage.

Je me sentis molle, mes jambes m'abandonnèrent et je sombrai avant même d'avoir pu le voir clairement.
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