Ensorceler ou jeter un sort
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 Chapitre 1

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Steffy J. Parker

Steffy J. Parker

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Date d'inscription : 14/04/2011

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MessageSujet: Chapitre 1   Chapitre 1 Icon_minitimeVen 15 Mar - 22:04

« Merci de m'avoir reçue, monsieur. », dis-je en serrant la main de mon interlocuteur.

Il me sourit.

« Nous vous rappellerons afin de vous donner une réponse. »

« Très bien. »

Sur ces dernières paroles, il me raccompagna jusqu'à la porte et je sortis.

Je pris l'ascenseur et pus enfin soufflée sans être vue. J'en étais à mon énième entretien, et je commençais à désespérer d'obtenir un emploi dans ce que je voulais vraiment faire. Si je n'arrivais pas obtenir un boulot dans le secteur littéraire, j'allais devoir changer mes plans. Il me fallait absolument un emploi. Mes économies s'amenuisaient considérablement. Je n'allais pas avoir d'autre choix que d'éplucher les petites annonces à la recherche de quelque chose de peut-être moins ambitieux. Pourquoi pas serveuse. J'avais déjà de l'expérience dans ce domaine.

Pourtant en changeant de ville, je pensais que tout serait plus simple pour moi, que j'allais trouver le boulot de mes rêves facilement. Chicago me semblait être le bon endroit pour changer de vie, pour tout recommencer à zéro, sans attaches, sans souvenirs.

Quelque chose de neuf. J'avais résolument besoin de cela.

Mes yeux commencèrent à me piquer lorsque je pensais à mon passé que j'essayais, tant bien que mal, d'oublier.

Stop ! Ressaisis-toi Bella, me dis-je.

Il fallait absolument que je me reprenne. J'étais bien plus forte que ça.

Je sortis du bâtiment et décidai de me rendre au MoCP (Musée de la photographie contemporaine) de Chicago qui était à quelques minutes de marche de là où je me trouvais. C'est là que j'aimais aller lorsque je n'avais pas le moral. Ça me permettait de me vider la tête et surtout de découvrir de magnifiques photographies.

Ça faisait déjà 3 mois que je m'étais installée dans cette ville, et mes seuls passe-temps étaient d'aller à la bibliothèque et au musée. J'adorais tout ce qui touchait à l'art dans toutes ses formes.

Je marchais depuis quelques minutes lorsque je vis enfin le musée. J'y pénétrai et commençai à chercher mon ipod dans le fond de mon sac. Lorsque je l'eus enfin trouvé, je mis les écouteurs sur mes oreilles et choisis les musiques que j'aimais. Mon plus grand plaisir était d'écouter de la musique tout en admirant les photos encadrées qui tapissaient les murs.

J'inspirai profondément en fermant les yeux et appréciai l'odeur familière des lieux. Après quelques secondes, je les rouvris et constatai qu'il y avait peu de monde comme pratiquement à chaque fois que je m'y rendais d'ailleurs, et cela me convenait parfaitement.

Je vis un banc et décidai de m'y asseoir. Je me perdis dans ma contemplation. Je devais avouer que certains clichés étaient très étranges mais d'autres me parlaient vraiment.

Après un certain temps, je jetai un œil à ma montre et fus surprise de constater que le musée allait bientôt fermer. Je me dirigeai en toute hâte vers les portes et sortis.

Une fois dehors, je commençai à me diriger vers l'endroit où je vivais : un petit studio que je payais 500 $ chaque mois. Il n'était certes pas spacieux mais j'avais essayé de faire en sorte qu'il soit le plus douillé possible.

Je continuai à marcher d'un pas assuré. Je n'aimais pas traîner dans les parages surtout lorsque la nuit était tombée. D'autant plus que je devais emprunter un chemin peu sûr qui était étroit et très peu éclairé.

C'était dans ces moments-là que j'espérais vraiment trouver un travail. En avoir un me permettrait de me dénicher un autre appartement dans un quartier moins lugubre et pourquoi pas m'acheter une voiture d'occasion. Je pourrais ainsi aller où bon me semblait sans être obligée de mettre ma sécurité en danger.

Au moment où j'empruntai ce chemin étroit, mon cœur commença à battre, inexplicablement, plus vite. Je relevai le col de ma veste, baissai les yeux vers le sol et me dépêchai d'atteindre l'autre bout. Je ne savais pas pourquoi mais j'avais un mauvais pressentiment.

C'est alors, pensant que j'y étais parvenue, que je percutai quelqu'un.

« Désolée. », fis-je en faisant un pas en arrière toujours tête baissée. Il s'agissait sûrement d'un homme au vu des ses chaussures et de son pantalon.

Je voulus poursuivre mon chemin mais l'homme en face moi en décida autrement. Il resta planté devant moi, sans bouger, telle une statue.

Je décidai donc de le contourner mais fus surprise lorsqu'il fit un pas dans ma direction. Je commençais sérieusement à paniquer. Ma gorge se serra dans l'anticipation de ce qu'il pouvait me faire.

« Pardon, j'aimerais passer. », dis-je en essayant de contrôler les tremblements de ma voix.

Apparemment ma requête eut l'air de l'amuser car il se mit à ricaner en s'approchant un peu plus de moi.

« S'il vous plaît. », murmurai-je.

« Tu n'iras nulle part, ma belle. », déclara-t-il.

Je fus frappée par sa voix. Une voix mélodieuse, douce. J'osai enfin lever le visage vers lui mais ne vis pas grand-chose à part ses yeux. Ils m'hypnotisèrent. Je fus irrémédiablement happée par eux.

Au bout de longues secondes, je sortis de ma léthargie et commençai à reculer tout en le fixant. Il ne réagit pas alors j'en profitai pour me retourner et courir dans la direction opposée. Mais hélas pour moi, mes talons ne m'aidèrent pas, et au bout de quelques mètres, je trébuchai et m'étalai de tout mon long. Des sanglots incontrôlés sortirent de ma gorge me sachant dans une très mauvaise posture.

S'il vous plaît, faites que quelqu'un vienne à mon secours. S'il vous plaît, priai-je intérieurement.

Apparemment, ma prière intérieure ne fut pas entendue, l'homme me rejoignit et s'agenouilla près de moi. Je pouvais sentir son souffle chaud sur ma joue tellement il était proche.

« Où croyais-tu aller comme ça ? », fit-il toujours de sa voix douce.

Comment une personne avec une telle voix pouvait-elle être aussi méprisable ?

Il me redressa aisément, mais mes jambes étaient comme du coton, et je me sentis défaillir. Des larmes silencieuses roulèrent sur mes joues. Je savais que, quoi que je tente, j'étais perdue.

« Je vous en prie, ne me faites pas de mal. », l'implorai-je.

« Je ne te ferai jamais de mal. », me dit-il tout en touchant mon visage du bout des doigts. « A part si tu ne fais pas ce que je te dis, bien sûr. », continua-t-il tout contre ma joue.

Soudain, j'eus la nausée et, dans un geste désespéré, je tentai de me libérer de son étreinte.

« Calme-toi, mon ange. », fit-il tout en me serrant un peu plus fort.

Il caressa mes cheveux et les huma.

« Qu'est-ce que vous voulez ? », demandai-je, plus terrorisée et tremblante que jamais.

J'avais tellement peur de ce qu'il avait prévu pour moi.

« Toi, seulement toi. »

Je sentis la bile dans le fond de ma gorge lorsque je pris conscience de ce qu'il venait de me dire.

« Non, pitié ! », criai-je et en pleurant de plus belle.

C'était un cauchemar, c'était sûrement ça. J'allais bientôt me réveiller. Ma mère viendrait dans ma chambre et me consolerait en me chantant une chanson comme quand j'étais petite. Elle me dirait que ce n'était qu'un mauvais rêve, que tout irait bien, que quoi qu'il arrive, elle serait toujours là pour moi. Mais je savais pertinemment que cela était impossible, qu'elle ne pourrait plus jamais être près de moi de cette façon.

Je voulus hurler. Je voulais que quelqu'un me vienne en aide. Lorsque j'entrepris de le faire, il plaça, sur ma bouche et mon nez, un tissu imbibé d'une substance que je ne connaissais pas mais qui sentait très fort.

« Chut. Tout ira bien, mon cœur. Je te le promets. », me fit-il alors que mes jambes se dérobaient sous moi et que mes yeux se fermaient.

A un moment, je sentis quelqu'un me porter, me caresser la joue avec douceur et puis… plus rien.
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MessageSujet: Re: Chapitre 1   Chapitre 1 Icon_minitimeSam 16 Mar - 8:10

le 2 le 2 vite mdr
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